La RHoue du succès PHOTOGRAPHIE DE LA SITUATION ACTUELLE (EXEMPLE) 1 - Mauvais2 - Insuffisant3 - Moyen4 - Bien 1 2 3 4 Hygièneet Sécurité Relationsau travail Programmation Milieu PlanificationRelève Recrutement Mobilité Dynamique Niveau Collégialité Autonomie Subsidiarité Appréciation Evaluation Accueil CommunicationExterne CommunicationInterne Planification - Relève Trop difficile d’anticiper, nous n’y voyons pas assez clair, la conjoncture ne nous simplifie pas la tâche Nos plans sont en place, les postes à pourvoir et les compétences recherchées sont identifiées, mais la pression du quotidien nous accapare tellement que nous n’avons pas le temps de nous occuper du futur Nos besoins sont clairement identifiés fonction par fonction, le timing n’est pas assez respecté, cela a des conséquences sur l’avancée des plans d’action Tous les postes ont un remplaçant identifié, les recrutements se déroulent selon nos prévisions, les compétences nouvelles renforcent nos connaissances comme prévu Recrutement Nous n’avons pas le temps de nous en occuper, les définitions de fonction ne sont pas réfléchies, les besoins ne sont pas anticipés et les démissions se rajoutent à la désorganisation Nous avons trouvé un partenaire qui sélectionne les candidats à partir des définitions de fonction que nous avons établies mais nous ne trouvons pas les candidats dont nous avons besoin Notre image employeur est bonne, nous parvenons à sélectionner des candidats en qualité et en quantité mais notre offre salariale s’avère souvent insuffisamment compétitive pour recruter les meilleurs Le recrutement est considéré comme l’investissement le plus important de l’entreprise, nous y attachons une extrême attention, ce qui nous permet d’augmenter notre niveau de compétences comme désiré Mobilité Rien n’est prévu pour la mobilité interne, il y en a d’ailleurs très peu. Cela crée beaucoup d’incompréhensions et entraîne de la démotivation L’intention de favoriser la mobilité interne est exprimée mais il n’y a pas de processus connu et chaque changement s’accompagne de tensions et de modes de fonctionnement dégradés La mobilité est exprimée comme principe de management visant à faire progresser chacun au long de sa vie professionnelle, mais dans les faits, il y a trop peu de promotions, et trop peu de mutations au profit recrutements externes. Cela crée de la frustration. La mobilité est une réalité qui crée motivation et émulation. Cela devient un véritable avantage concurrentiel qui nous permet de garder et de recruter les meilleurs. Nous veillons en permanence à l’efficacité de notre politique. Hygiène et sécurité Seul le minimum légal est fait, c’est souvent l’inspecteur du travail qui nous rappelle à l’ordre Les outils sont bien entretenus, les règles sont affichées mais les pratiques sont laxistes et non sanctionnées lorsqu’elles le devraient, voire encouragées lorsqu’elles peuvent générer du profit Les outils et les locaux sont très bien entretenus, les règles sont connues et mises à jour très régulièrement, les pratiques sont globalement conformes aux attendus, mais il y a encore trop d’irrégularités qui fragilisent la dynamique collective La dynamique collective se développe sur une discipline scrupuleuse de la part de tous. L’entreprise ne perd pas de temps pour assurer ce « minimum vital » ce qui lui permet de concentrer ses moyens sur l’innovation à tous les étages. Relations au travail L’ambiance est lourde, les affrontements avec les IRP sont fréquents, les collèges sont divisés. Trop de temps est consacré à commenter ces dissensions par les collaborateurs de l’entreprise Toutes les instances légales sont opérationnelles et la dynamique sociale revendique une entreprise apaisée, mais, les fondamentaux du management ne sont pas assurés par manque de compétences, de temps et de moyens. L’intention de vivre dans une entreprise apaisée est clairement affirmée et le cadre est là pour y parvenir mais certains services ne sont pas à la hauteur, cela gâche la dynamique collective C’est un vrai plaisir de travailler dans l’entreprise. Initiative, créativité, et progressions personnelles sont des réalités qui permettent à chacun de révéler ses talents et d’augmenter ses compétences. Il y a un vrai sentiment d’appartenance à l’entreprise. Programmation Nous n’arrivons pas à programmer notre activité, nos prévisions sont sans cesse prises en défaut, comme conséquence, nous avons recours de manière immodérée aux intérimaires La programmation au semestre est bonne mais les problèmes qualité sont trop nombreux, comme conséquence, il nous faut refaire et corriger ; le processus de production est altéré. Nous naviguons à vue. Le processus de prévisions est fiable, les imprévus sont limités, mais un manque général de rigueur crée de l’à peu près qui frustre les esprits Il n’y a pas de sujet, la sérénité est de mise à tous les étages, chacun peut se concentrer sur les défis de l’entreprise et devenir producteur de succès Milieu Nous travaillons dans un environnement physique et social dur et rien n’est fait pour que cela s’améliore L’environnement de travail est compliqué, l’entreprise cherche en permanence à aplanir les difficultés mais les mentalités sont sans cesse plus exigeantes L’entreprise est très attentive à la qualité de vie en général et sous toutes ces composantes, mais certains managers et/ou certains services « gâchent » la dynamique collective par des réactions inappropriées, cela génère une ambiance pesante Il est vraiment agréable de travailler dans cette entreprise, le climat est constructif, l’ambiance apaisée, et l’esprit mobilisé par la recherche de performances. Chacun se sent autonome, reconnu et la créativité est encouragée. Subsidiarité L’autonomie des opérateurs est extrêmement faible, il est recommandé d’obéir sans chercher à comprendre Tout le monde travaille en mode pompier, les chefs se substituent en permanence à leurs collaborateurs. Les journées passent sans que personne ne puisse jamais « sortir la tête de l’eau » Les procédures sont efficientes et efficaces si elles sont respectées, mais, trop de chefs se mêlent trop de ce que doivent faire leurs collaborateurs. Cela crée de la confusion et entretient un climat d’irresponsabilité diffuse. Jamais un supérieur ne s’occupe de ce que ses collaborateurs peuvent valablement décider dans le cadre de la délégation qui leur est confiée. Chacun est investi, responsabilisé et reconnu. Le travail est plaisant Autonomie Personne n’est autonome puisque nous ne devons qu’obéir sans prendre d’initiative. Les « bons » ne restent pas. Ce que nous faisons n’a aucun sens. L’ambiance est exécrable. On nous dit qu’il faut être autonome mais dès que l’on décide quelque chose sans en référer à nos supérieurs nous sommes rabroués voire sanctionnés L’autonomie est érigée en principe de management, mais l’application est inégale selon les services et les niveaux hiérarchiques, cela est frustrant et crée un sentiment d’injustice L’autonomie est réelle jusqu’au plus petit coefficient, les périmètres d’action sont clairement définis pour tout le monde, c’est valorisant de travailler dans ce climat, l’ambiance est à la prise d’initiative Intelligence collective Jamais nous ne sollicitons nos collaborateurs, ce serait une perte de temps que de trouver des consensus. Nous allons droit au but, ce qui nous donne une vitesse de réaction intéressante. Certains ne le vivent pas bien. Les avis des différents services sont remontés régulièrement, mais les idées ne sont pas travaillées, creusées avec méthodes. Cela n’incite pas les meilleurs à dire ce qu’ils pensent La volonté de rendre acteurs tout un chacun est affirmée mais la créativité est brimée par des process d’animation « has been ». Tout le monde est frustré, l’entreprise et les salariés C’est un bonheur de pouvoir confronter des idées avec les autres du même service ou non et de vivre la mise en œuvre d’idées portées dès leur origine par la communauté de l’entreprise. Niveau Les rémunérations sont minimalistes à tous les étages et pour tous, cela se ressent par une absence d’envie, un faible engagement et une faible conscience professionnelle. Certaines rémunérations bénéficient d’un régime de faveurs, sans que l’on en comprenne les raisons, cela crée des jalousies et réfrène l’engagement collectif Les rémunérations sont cohérentes entre elles mais non compétitives par rapport à notre bassin d’emploi. Nous avons du mal à recruter et à conserver les meilleurs Rémunérations stimulantes, avantages nombreux, l’enthousiasme est palpable d’autant que notre politique de rémunération s’impose sur notre bassin d’emploi comme la plus élevée Dynamique On ne peut pas parler de dynamique salariale car il est très difficile d’être augmenté, il y a très peu de part variable liée aux résultats, il y a très peu de promotions. Les cadres et les agents de maîtrise bénéficient de primes d’objectifs, mais pas les ouvriers ni les employés, la dynamique salariale apparaît comme injuste Une part variable est prévue pour tous mais l’enjeu est faible et ne génère pas un engagement formidable, c’est dommage Parts variables importantes + contrat d’intéressement, chacun peut « se faire » sa rémunération. Belles énergies individuelles et collectives. Appréciation Nos collaborateurs n’ont d’entretiens avec la hiérarchie que pour se faire recadrer et/ ou sanctionner En plus des entretiens de sanctions, les entretiens annuels sont conduits par les managers qui ne savent pas forcément les conduire. Les managers ne sont pas là pour encourager ni féliciter. Nous rencontrons fréquemment nos managers mais nous ne savons jamais si l’on va être encouragés ou sermonnés. Le cadre et les critères de jugement mériteraient d’être plus précis et mieux communiqués. Un grand professionnalisme règne dans le suivi et l’appréciation de nos actions. Comportements et compétences sont analysées selon les critères connus à l’avance. Le dialogue est constructif et nous donne envie de progresser Evaluation Le travail n’est pas évalué en fonction des difficultés rencontrées, mais selon l’humeur des « chefs » qui disent savoir ce qu’ils font. Cela ne provoque aucun engagement et n’invite pas à faire mieux Le travail est évalué par rapport aux résultats attendus, les difficultés rencontrées sont analysées mais ce n’est pas une occasion pour améliorer les compétences et ajuster les moyens, cela crée des frustrations qui découragent L’évaluation est très pertinente, le souci de l’excellence est revendiqué, mais cette rigueur ne s’applique pas de manière homogène dans tous les services. Cela crée de l’incompréhension et gâche la dynamique collective L’évaluation est très intéressante, les entretiens sont toujours suivis de formations ou d’allocations de moyens nouveaux, l’entreprise aide vraiment chacun à atteindre ses objectifs. Cela crée une grande motivation à tous les étages Accueil Nous sommes toujours pris de court pour préparer l’accueil d’un nouveau collaborateur, mais on lui explique bien ce qu’il doit faire Nous accueillons tout nouveau collaborateur d’une manière collégiale puis chacun suit un parcours de présentation des services et des métiers. Un livret d’accueil remis à jour très régulièrement existe, le collaborateur connait avant d’arriver sa charte de poste et son chef de service lui organise la découverte de l’entreprise. Trop souvent, le bureau du collaborateur nouveau n’est pas préparé, ni son ordinateur, ni les différents éléments dont il a pourtant besoin (entrée au restaurant d’entreprise, tenue de sécurité, badge de parking, etc..). Cela serait pourtant facile à faire. Un vrai process est prévu, qui se déroule sans exceptions ni incidents. Chaque nouvel arrivant se voit affecter un parrain qui l’accompagne au plus près pendant les deux premières semaines. Les rapports d’étonnement louent cette dynamique d’accueil qui facilite l’intégration et rend les nouveaux plus vite plus efficaces Communication interne Il y a très peu de communication interne, seules les consignes qui concernent le travail quotidien sont données oralement par les managers Nous développons une communication orale uniquement, nous ne voulons pas que des informations sur l’entreprise puissent être divulguées à l’extérieur Nous sommes très sensibles à la qualité de communication interne et en confions la mise en œuvre aux managers. Certains sont très adroits et d’autres moins, cela crée des différences palpables et de la frustration dans les équipes mal informées. La dynamique globale est un peu boiteuse C’est ce à quoi nous apportons une très grande attention. Nos process sont clairs (oral – écrit – collectif – individuel- fréquences selon sujet – axes de communication – etc.). Cela nous donne une grande agilité et une réelle adaptabilité collective qui est un vrai avantage concurrentiel Communication externe Nous n’avons pas le temps de communiquer à l’extérieur. L’entreprise est mal connue dans son bassin d’emploi. Il n’y a pas de « marque employeur » Chaque directeur de fonction est habilité à communiquer, mais il n’y a pas de coordination. Il en résulte une grande dispersion des messages et parfois des infos confidentielles sortent dans la presse, ce qui est préjudiciable. Pour vivre heureux, vivons cachés La communication est parfaitement maîtrisée, rien de confidentiel ne sort de l’entreprise. La communication institutionnelle est très professionnelle. La marque employeur est « embellie » chaque fois qu’elle peut l’être. L’entreprise n’hésite pas à s’impliquer dans la vie locale. Formation Seule la formation légale est assurée Toutes les formations légales + un certain nombre de formations choisies par les intéressés. Ceux qui ne veulent pas être formés ne sont pas envoyés en formation La formation est gérée au plus prés sur le plan financier, les compétences ne sont pas rafraîchies assez souvent et les formations retenues ne sont pas assez corrélées avec la stratégie déployée L’entreprise cherche à disposer de salariés qualifiables plutôt que de salariés qualifiés. La formation est considérée comme un investissement majeur. Toutes les formations répondent aux besoins de compétences nécessaires pour atteindre les objectifs. Tout le monde est formé chaque année. Le budget formation répond à un plan revu chaque année. Relation avec les IRP Les relations sont toujours tendues, cela crée une tension permanente Les relations sont délicates à gérer car rapidement explosives. Cela ne permet pas un dialogue simple et constructif La volonté d’entretenir des relations professionnelles est affirmée par les deux parties mais trop d’accrochages pour des sujets qui n’en valent pas la peine. Un grand professionnalisme régit les relations avec les IRP. Le climat est serein. Chacun est dans son rôle. L’objectif commun et partagé est de disposer des moyens qui faciliteront l’atteinte des objectifs. PHOTOGRAPHIE DE LA SITUATION ACTUELLE (EXEMPLE) 1 - Mauvais2 - Insuffisant3 - Moyen4 - Bien 1 2 3 4 Hygièneet Sécurité Relationsau travail Programmation Milieu PlanificationRelève Recrutement Mobilité Dynamique Niveau Collégialité Autonomie Subsidiarité Appréciation Evaluation Accueil CommunicationExterne CommunicationInterne