S’adapter en permanence :
Passer d’un changement subi à une transformation voulue

Rien ne doit être subi dans le fonctionnement d’une entreprise. Tout doit être connu, expliqué et faire l’objet de tactiques de contournements ou pour le moins d’une prise en compte des effets induits : coûts anormaux, délais supplémentaires, risque de non-conformité, etc.

Il y a deux notions à distinguer :

  • Changement subi : issu de l’habitude de fonctionnements non remis en question régulièrement. Les opérateurs adaptent comme ils peuvent soit dans un souci de simplicité pour eux-mêmes, soit dans un esprit bienveillant de « pompier » qui « sauve » l’entreprise au quotidien. Ceci crée des « entorses » qui cumulées finissent par émousser la performance, sans que personne ne trouve rien d’anormal : c’est le propre d’une entreprise dont les fonctions ne sont pas sous tension.
  • Transformation voulue : N’oublie pas que le rôle d’un manager est de transformer son service, son entreprise pour la rendre plus moderne, plus performante, plus pérenne. Il vaut mieux  de nombreux changements mineurs et indolores qui n’induisent pas de résistance de la part des acteurs que des changements majeurs qui provoquent rejets et désengagements des acteurs

En ne réagissant qu’à des événements subis, tu es toujours dans la réaction, pas dans la créativité et le plus souvent pas dans la réactivité

En provoquant les transformations utiles tu es dans la proactivité, donc dans la créativité