1. 1. Un esprit :

A l’opposé d’un cerveau qui sait, sois un esprit qui cherche. Parce que tu cherches à établir le diagnostic d’une situation, tu vas comprendre les enjeux, les oppositions de logique et les antagonismes de personnes. En clair réfléchis avant d’agir. Ton autorité n’en sera jamais égratignée.

Faire en sorte que la stratégie et ce qui en découle soient parfaitement compris par tes équipes.

• • Comment pourrais-tu imaginer embarquer une équipe sur un projet dont elle ignorerait la cible, l’objectif, la durée, les difficultés à affronter ?
  • Une entreprise est un organisme vivant et unique qui a son ADN propre, assure-toi que tu l’as bien appréhendée.
  • Communique clairement auprès de ton équipe les attendus et orientations de l’entreprise pour que les valeurs, les objectifs, les moyens à utiliser et les politiques internes lui soient familières.
  • C’est le BA.BA de tout acte managérial.

2. Un esprit élégant :

Connais tes collaborateurs, comprends-les, fais en sorte qu’ils te connaissent, donne leur envie de te faire confiance, fais leur confiance.

• • Parce que toute tentative managériale qui voudrait changer les comportements, et les méthodes sans avoir pris le temps de comprendre les cœurs et le temps de changer les cœurs est vouée à l’échec !
  • La culture d’une entreprise est toujours unique, comprends là dans un premier temps et adapte tes raisonnements à la situation sans jamais faire un « copié-collé » d’une expérience passée

Identifie avec précision ce qui ne fonctionne pas comme l’entreprise le souhaite.

• • Analyse les dysfonctionnements existants, comprends les causes avant de travailler sur les conséquences, sépare les problèmes liés aux personnes des problèmes liés aux moyens, règle toujours les mésententes entre personnes et /ou services, avant de travailler sur les moyens matériels.

Mets en œuvre des solutions issues de l’intelligence collective, grâce à la seule question qui te permet de dénouer un problème : « Comment faire pour…. ? »

• • N’oppose jamais les « egos », ne cherche pas à savoir qui a fait telle erreur ni qui a pris telle mauvaise décision, tu le comprendras aisément.
  • Associe toutes les idées et toutes les énergies de tes collaborateurs, autour « d’un sprint projet » qui vise uniquement à éliminer les causes du dysfonctionnement vécu et à réparer les conséquences néfastes subies. Tes collaborateurs seront très satisfaits de te sentir présent et attentif à leurs difficultés.
  • Ensuite et en tête à tête avec les acteurs concernés, remets chacun à sa place, rappelle-lui tes attentes, redonne-lui les grilles de fonctionnement qu’il n’a pas respecté et reprécise-lui les critères d’évaluation qui seront examinés.

3. Un esprit courageux :

 Apprends à arbitrer de manière objective en faveur de l’atteinte de l’objectif visé.

• • Ton rôle principal consiste à conduire la transformation de l’entreprise.
  • Transformer veut dire modifier, modifier induit une résistance au changement, cette résistance au changement s’érige en frein, le cumul des freins s’oppose à la réussite collective, c’est cette résistance que tu dois éliminer, tu es payé pour cela !

Anticipe les risques de conflits pour les désamorcer et gère les conflits entre les personnes avec recul et modération.

Conduire les transformations attendues va t’amener à trancher, décider et arbitrer car c’est ton rôle premier de manager.

N’oublie pas que tu es payé pour ce que tu fais mais que tu seras toujours jugé sur ce que tu laisses faire, ne ferme jamais les yeux sur un dysfonctionnement dont tu as conscience. Il en va de ta crédibilité et de ton professionnalisme.

Laisser tes collaborateurs se quereller, serait indigne de ta part.

Aie le courage de te former sur ce que tu ne connais pas, aie le courage de te remettre en question, aie le courage de reconnaitre que tu as tort si tu as tort, aie le courage de demander de l’aide si tu ne sais pas où n’y arrive pas.

Modifie l’organisation du travail chaque fois que tu en ressens la nécessité, même si cela dérange les habitudes en place. Le fait que cela dérange est bon signe .

4. Un esprit bienveillant :

 Sois convaincu que dire la vérité rend libre.

Tu rendras service à tes collaborateurs, à ton boss, et à ton entreprise, chaque fois que tu diras ce qui doit être entendu.

Apprends à dire aimablement les choses désagréables qui méritent d’être dites.

Ne brosse pas les autres « dans le sens du poil », cela ne t’apporte aucune crédibilité, au contraire.

Clarifie en permanence le rôle de tes collaborateurs

Assure -toi de la cohérence et de la pertinence des objectifs individuels et collectifs pour disposer d’équipiers engagés et conscients de leur responsabilité.

Conduis les entretiens individuels de ton équipe avec honnêteté.

Tiens tous les entretiens de félicitations, de cadrage, et d’évaluation avec rigueur et au moment pédagogique adéquat.

Engage tous les programmes de formation nécessaires.

Tu n’as pas besoin de collaborateurs qualifiés mais de collaborateurs qualifiables ! Les qualifiés d’un jour sont les disqualifiés du lendemain, alors que les qualifiables sont toujours employables.

C’est ta responsabilité morale que de tenir tes équipes en état de qualification permanente.

Il en va de ta crédibilité de manager de disposer de gens performants